Santé!
Textes écrits par : Christian Nekkebroeck
Aperçu des cafés à Rhode.
Avec nos remerciements à Madeleine Bauwens, Stef Bekkers, Marc Deneyer, Pierre Depessemier, Anne Deras, Marc Hindrijckx, Jean-Pierre Lanckriet, Fernande en Robert Nekkebroeck, Jean-Pierre Stoffels, François Swaelens, Marc Van Bellingen, Eddy Vannerom, Linda Vercruysse, Ilona Weemaels, Krista Vandenbosch, Myriam Peetroons-Tondeur. Sans leur contribution, il aurait été impossible de constituer cette liste détaillée.
Intérieur café chez Pie - Photo: Pierre Depessemier
Photo 1953: Alexandre Biot
Photo 1956: Alexandre Biot
À l'angle de la chaussée de Waterloo et de l'avenue Bel Horizon, juste en face de l'avenue Brassine, se trouvait le café "chez Gaby". Ce café était célèbre pour ses bières "AERTS" en bouteilles de 75 cl avec bouchon de liège et difficiles à verser comme la bière Geuze. Pour cela, il y avait un robuste tire-bouchon sur le bar. Les bûcherons, les forestiers et le personnel du terrain de golf s'y rendaient pour boire leur pinte. C'était un bistrot populaire.
Au même endroit, avant la seconde guerre mondiale, se trouvait la scierie de la Belle Alliance, avec à côté le café de Romain Straete, neveu de l'ancien bourgmestre Georges Straete. La photo a dû être prise dans les années 1920-30, car une publicité de la bière Charlot de Degreef, qui était brassée à l'époque figure sur la façade.
Photo : Alexandre Biot
Etutdiants d'Agro Gembloux
Photo (1931): Alexandre Biot
Photo (1929): Alexandre Biot
Photo : collection communale
La Belle Alliance était un grand complexe avec un grand jardin et une terrasse, situé sur la chaussée de Waterloo à la Grande Espinette. Les touristes (surtout britanniques) qui allaient visiter le Lion de Waterloo et les champs de bataille faisaient le voyage depuis Bruxelles en diligence. A la Belle Alliance et à l'auberge voisine Aux Mille Moutons, une "pause pipi" était prévue pour les dames. Un peu plus loin se trouvait l'auberge de la famille de brasseurs Wets.
Photo : collection communale
Photo : collection communale
Au premier plan, un café (inconnu de nous), au centre la maison blanche, le café de M. et Mme Michiels, un peu plus haut (le grand bâtiment) l'Estaminet de Wets-Kesch, deviendra par après la scierie Wets. Au loin, on aperçoit la forêt de Soignes.
Photo : Dominique Olivier
L’estaminet Wets-Kesch. D’abord café ensuite une scierie, puis transformé en résidences, dont l’une est le cabinet médical d'un célèbre médecin de la prostate.
Au 331 de l’avenue de la Forêt de Soignes, à l'emplacement actuel du Proxy Delhaize, se trouvait le café tenu par Jeanette et Raymond Michiels : « aux Ramiers de l'Espinette », mieux connu sous « bij Jeanette op ‘tcentral ». Le café était fermé depuis un certain temps, Raymond était mal-en-point,mais les bons clients savaient qu'il était possible
d’entrer à l'arrière pour boire un verre. On devait se servir soi-même et poser l'argent sur le comptoir.
Photo : Elisabeth Wets
Photo : collection Pierre Rolin
Chez madammeke Potten
Sur la place le Parvis Notre-Dame, il y avait une boulangerie-pâtisserie avec une terrasse agréable. On pouvait aussi y déguster des glaces ou boire une bière.
Le mari de Madamme Potten était boulanger. Il faisait du pain et des tartes dans la cave où se trouvait le four.
Photo : collection Dominique Olivier
Photo : collection communale
Chez Alfred était une taverne-restaurant, un grand complexe avec une grande terrasse et une aire de jeux situé au dernier arrêt du Tram R avant le terminus de la gare. La clientèle était principalement composée de Bruxellois qui se rendaient à « la campagne" (et aussi à Sept Fontaines) les week-ends. Il s'agit aujourd'hui d’une propriété située à l'angle de l’avenue de la Forêt de Soignes et de l'avenue des Touristes.
Photo : collection Dominique Olivier
Au terminus du tram R, il y avait le café Terminus. Dans ce café, on pouvait également acheter des tickets de tram. Le patron le faisait gracieusement, si bien que les clients restaient aussi pour boire un verre.
Photo : collection Dominique Olivier
Photo : collection Roland Swalens
Le café A la Ville de Bruxelles était situé au début de la rue de la Station, à l'angle de la rue Rittweger. A la ville Bruxelles est devenu plus tard "In den Bruxellois". Le gérant était J. Truyens, nom qu'on retrouve aussi comme gérant du Café La Petite Espinette sur la chaussée de Waterloo (aujourd'hui Roche-Bobois à Uccle).
Le café "Au Lion Belge" se trouvait également dans la rue de la Station. Le gérant était "Molleke". Il était également chauffeur de taxi. Le Lion Belge était bien situé pour les personnes qui descendaient du train et devaient prendre un taxi.
Photo : collection Dominique Olivier
Foto: Anne Deras
Photo : collection Dominique Olivier
Sur la place de la gare, il y avait deux cafés.
Photo : collection Dominique Olivier
Dans le virage de la rue de la Station se trouvait le Café de la Station, exploité à l'origine par Gustave Deneyer. C'était aussi un restaurant avec une salle à manger et une salle de fêtes à l'arrière. Plus tard, il devint l'auberge : "Colombophile" exploité par Cammaert, avec à larrière la salle des fêtes transformée en magasin de meubles.
Photo : collection Pierre Rolin
Photo : collection Dominique Olivier
A l'angle de la rue du Ruisseau et de la rue de la Station se trouvait un Estaminet (également visible sur la deuxième photo). Juste en face de l'Estaminet se trouvait le Café de la Montagne. Les propriétaires étaient M. et Mme Meysse-Barry. Le gérant était également forgeron et vendait du matériel pour les agriculteurs. Devant le grand portail sur la photo, on peut voir du matériel agricole .
Photo: collection communale
Vue d'une partie de l'étang Gevaart et de la blanchisserie / café. La dame à la fenêtre du premier étage était Anna Tondeur-Deny, fille des gérants.Le bâtiment a été démoli à la fin des années 1930, probablement au début des années 1940. L'étang était l'étang Geevaert, mais à cette époque, il était appelé "l'étang de Pikke Deny".
Le café Pikke Deny se trouvait en face de l'étang Gevaart, à l'endroit où le moulin à grains avait été construit par la famille de Meurs vers 1840. Vers 1900, le moulin a été transformé par le couple Pieter Deny et Trinette Pellemans en blanchisserie/repassage de linge, avec un café à côté. Ils louaient également des bateaux pour faire des promenades sur l'étang. Ce café était très populaire auprès des Bruxellois, qui y consommaient un sandwich au fromage blanc ou au jambon après la promenade en bateau. La soif était étanchée par nos fameuses bières régionales, faro, geuze et kriek. Le moulin se trouvait le long de l'actuelle rue du ruisseau.
Un café porte souvent le surnom de son gérant, c'est aussi le cas de Pie : café Chez Pie Concierge.
Pie a été concierge de l'usine de papier pendant de nombreuses années. En 1921, il achète une maison qu'il transforma en café avec à côté une épicerie. La plupart de ses clients travaillaient dans une entreprise de verrerie voisine.
Le café "Métropole" (rue de la Station) aui a été repris par la famille Depessemier. Le nom fut ensuite changé en "De Ster". Après la cessation des activités, la famille Depessemier a loué le café à Susse & José Geboes (années 1970-80). Susse, qui était installateur de chauffage central, avait deux filles, de sorte que des jeunes gens s'y rendaient, dont le populaire facteur Roland Verheven, qui y a non seulement remis sa correspondance, mais a également épousé la fille Christine.
Photo : Pierre Depessemier
Photo : Pierre Depessemier
Photo : Pierre Depessemier
Café Geboes
Photo : Eddy Vannerom
Gazet van Halle 12/07/1936 - krantencollectie.be
"In den Dragonder", le gérant était Jan de Becker (1762) qui avait servi dans les Dragons (garnison française). L'auberge a donné son nom au quartier et à la rue.
Traduction de l'article du journal: La rue du Dragon à De Hoek entre la chaussée de la Grande Espinette et le Bierenberg avait été appelée ainsi parce que l'aubergiste du coin avait été "dragon" dans l'armée. Par après, ils ont rebaptisé l'auberge en "Au Dragon Bruxellois"!!
Photo : collection communale
Photo : Jef Vankeerberghen
À l'origine, le café Balle d'Or s'appelait "A la Pomme d'Or" et sa propriétaire était une veuve (Accacia). Les joueurs de handball et les supporters étaient de bons clients et le café fut rebaptisé "Balle d'Or" en 1954. Dans les années 1970, Willy Azare en était le gérant et le café est devenu la base des cyclotouristes du WTC de Hoek jusqu'au début des années 1990. Le café est devenu un restaurant "Oprode" et les cyclotouristes n'étaient plus les bienvenus. Ils ont déménagé à "Het Binnenhof". Ce café est à présent (2023) devenu une pizzeria.
À droite de la première photo, près du poteau électrique, aujourd'hui la maison du Kinésiste Stoffels, on trouve le café de Koube Lal repris par Belleke, qui avait aussi une poissonnerie à côté du café. La petite boutique du cordonnier Georges et Bertha viendra plus tard jouxter cette maison.
Photo : collection communale
Café Mareke van Jas, sur la rue Neuve. Il se trouvait entre le chemin Gevaert et la rue des Begonias.
En face, au coin de Wauterbos et de la rue Neuve, à peine visible à gauche sur la photo, se trouvait le café de Tioree. Ce café deviendra plus tard la boucherie de José (surnom : van Scharre), puis de Jean Ragoen et par après de Jean Averals.
Le café « In de Grote Pot » chez Nicole Cassis, à l'angle de la rue Termeulen et de la partie étroite du chemin Gevaert, est encore visible à droite sur la photo, dressé sur un talus. C’était également un local colombophile.
Entre les deux, non visible sur la photo, se trouvait le Café Leliendael appartenant à Tiske et Mareke van Jas, entre le chemin Gevaert et la rue des Begonias. Le coiffeur Florent y avait aussi son petit salon. Le café est actuellement un magasin « brocante ». La troupe de théâtre "Symphonie" y tenait ses répétitions et s'y produisit également, e.a. avec "le cheval blanc" en 1957, dans la salle du fond. Il y avait aussi du tir à l'arc et la fanfare faisait des répétitions.
Photo vers 1930: Marc Van Bellingen (assis avec une moustache) entouré de son épouse et de ses enfants.
Photo de 1930: le mariage de Maria Van Bellingen avec Jan Boon.
Le "Kapper" (Van Bellingen) était plâtrier, patron de café, barbier et épicier. Le café disposait (à l'extérieur) d'un terrain de quilles et d'un terrain de tir à l'arc. Le café était également un local de colombophilie. Le surnom de Kapper (signifie barbier) ne vient pas de la coupe de cheveux, mais du fait qu'il savait très bien "couper" aux quilles ! Le "Kapper" est décédé en 1937. Son fils Pit (né en 1918) a repris l'affaire de son père.
Photo : Eddy Vannerom
Photo (2010): https://beeldbank.onroerenderfgoed.be
Le café de Charles et Mia au coin de la rue Termeulen et de la rue de la Station était tenu dans les années ‘60 par Yvonne, une patronne de café aux cheveux blonds, lèvres rouge vif et aux ongles vernis en rouge. D'où le surnom de « Roenen teen » (ongles d’orteils rouges). Après la fermeture du café, la maison fut rachetée par Jean Ballon, qui se remaria après le décès de son épouse Stamatoula (zie verder) et continua à y vivre jusqu'à sa mort. Depuis ce coin jusqu’au terminus du tram il y avait 14 cafés !
A l'autre angle de la rue Termeulen se trouvait l'Auberge à Lamerik (à l'origine café à l'Amérique). Ici Eugeen de Meùrs, gérant de la papeterie, y tenait les réunions en qualité de Président avec les dirigeants de la Fanfare « Bien faire et laisser dire ».
Photo : collection communale
Après la Seconde Guerre mondiale, dans la rue Terheyde (numéro 117) se trouvait le café de Jan Engels (surnommé de Krol), un cycliste professionnel très populaire. Un club cycliste a été fondé sous la direction de Benoit Willekens, ancien chauffeur de Karel van Wijnendaele. Le club cycliste s'appelait "Rode erop en erover" et organisait plusieurs courses professionnelles.
de Krol, entouré de ses supporters devant l'entrée du café
Présentations du premier grand prix de l'industrie. De gauche à droite: Benoit Willekens, Pierre Baillieu, Pierre Heymans, négociant en bières Bob Decorte, Jan Engels, journaliste à la rédaction sport du journal "Het Nieuwsblad", Jean Wielemans (surnom Scharre), boucher habitant en face du café. Photo du 21/7/1950 extraite du journal "Het Nieuwsblad".
Photo : Mimi Degelas - Vanobberghen
Café Jaskesclub sur la rue Terheyde.
Voir rubrique Jaskesclub.
Photo : Eddy Vannerom
Le café des Sports chez den Doms, situé au Petit Liège au début de la rue du Hameau, appartenait au couple Swalens-Heymans et avait pour voisin la blanchisserie Vandenplas (père du docteur Vandenplas). La fille de Doms a épousé Pierre Belen (voir la section Rhodiens connus).
Café 't Klein Luik était un café très ancien, situé sur un carrefour important de Rhode. En 1962, Fluppe (Filip) Decock et sa femme Neke (Virginie) Boon en étaient les propriétaires. Fluppe avait été un pilote motocross (membre de l'AMCR), et aussi un délégué de VC de Hoek. Après le match, les footballeurs et les supporters de de Hoek allaient au café Klein Luik, déjà très populaire à l'époque. Les derniers propriétaires étaient le couple Simonne De Sutter en Jean-Louis Michiels. 't Klein Luik est désormais un bureau d'assurance tenu par Patrick Massart.
Photo : collection Eddy Vannerom
Café du sport Colombophile de Louckx- Daneel, à la rue Terheyde, également propriétaires du cinéma Roxy. A la kermesse de Rhode, il s'y tenait un bal avec un orgue (voir rubrique cinémas Roxy et Trianon).
Photo : collection communale
Au début de la rue Terheyde se trouvait le café de Jules et Fanny Louckx, qui vendaient également des glaces devant leur porte (le réfrigérateur est encore visible sur la photo). Leur fils Jefke jouait de l'accordéon pour les clients (voir rubrique musique avant les années 1960).
Le café de Stamatoula était situé sur la place Royale dans les bâtiments de la brasserie Degreef. Stamatoula (d'origine grecque) était mariée à Jean Ballon, volontaire auprès de la Croix-Rouge de Rhode pendant de nombreuses années. Ils ont eu deux belles filles, ce qui a rendu le café très populaire ! Le samedi soir, on dansait aussi au son de la musique Popcorn. Le café disposait d'un magnifique Juke Box.
Photo : Jacques Devillé
Photo : collection communale
Er was altijd ambiance in 't café, er kwam veel jeugd over de vloer. Photo colorisée artificiellement en 2024.
Links op de foto Stamatoula naast haar echtgenoot Jean Ballon (met snor), en haar drie kinderen. Rechts staat de prachtige Jukebox...
Cliquez sur la boule pour voir les numéros sur la photo.
2 Jacky van Elvire van de kemel - 3 Henri Deras (commerçant en bières) - 4 Willy Mansion (agent de police et footballer à La Rhodienne) - 5 Jean Ballon (plâtrier et en collaborateur à la Croix Rouge de Rhode) - 7 Stamatoula Koronaki - 8 zoon Antoine Ballon - 9 serveuxe Maria Klapsinou (aussi de Crète)
Remarquez les jambes de pantalon larges et les chaussettes blanches qui étaient à la mode chez les “Rockers”.
Sur la place Royale, Maria Berghmans (surnommée Mariaken Torre) avait son café. Mariake était veuve et s'était remariée avec Hendrik Bauwens (surnommé Pijpke), également veuf et père de six enfants dont quatre filles. Pijpke était indépendant ferronnier dans le hangar à côté du café, là où se trouve actuellement le parking. Le bâtiment appartenait à Jean Swaelens, plus connu sous le nom de scierie "Strop". Strop vivait à l'arrière dans une villa, située aujourd'hui au niveau des appartements de la rue des Crapauds. Dans un café où il y avait tant de filles, il y avait naturellement beaucoup de jeunes gens (sous-entendu "garçons"). Le café était donc très populaire sur le "Dries". Le Café est aujourd'hui la maison de l'ébéniste Paul Léonard.
Photo : Jacques Devillé
Tout à fait à gauche, le café de Mariaken Torre.
Photo: collection communale
Le magasin Machiels (atelier de peinture) était plus connu comme magasin de jouets. A côté se trouvait le magasin Desmet de cigares/cigarettes et cigarettes (avec la publicité Armada). La poissonnerie de Louis Deryck (bâtiment blanc à droite) n'existait pas à l'époque.
Le café Het Volkshuis était plus connu sous le nom de Titte Keu. Titte Keu (Jan-Baptist Mosselmans), ancien cycliste professionnel et socialiste passionné, était le propriétaire du café. Il a eu un fils, Jean, qui est devenu échevin et conseiller communal de Rhode. Sa fille Sabine avait épousé le boxeur "Eduardo" Boucquiaux. Titte fit construire un ring de boxe dans la salle attenante au café pour les entraînements de son gendre. Cette salle était également utilisée pour des représentations théâtrales, par les socialistes, comme salle de danse et comme local colombophile. Les jeunes qui passaient alors devant le ring de boxe voyaient souvent des taches de sang séché d'un match précédent, parfois impressionnant pour des jeunes yeux...
Photo : collection communale
Le café du Lion Rouge et le Vischhuis chez Kees's étaient les bistrots du parti socialiste local, qui y a été fondé (+/- 1900). Le Lion Rouge a été démoli pendant la première guerre mondiale pour faire place à la brasserie Rodea. Le père Daens, en tant que démocrate-chrétien, avait été boire avec les "socialistes" après son discours dans la rue du Tilleul. Le local des socialistes a ensuite déménagé à la Volkshuis, dans la rue du Tilleul.
Photo : Eddy Vannerom
Photo : Roland Swalens
Le café Boon était situé au 53 de la rue du Tilleul. La photo montre M. et Mme Boon-Mosselmans, les premiers propriétaires. Le café a ensuite été repris par leur fils Désiré (prononcé Dizerijke). C'était aussi un local colombophile.
Le cuisiniste Grassin a acheté la propriété pour en faire un magasin de cuisine "Kitchen center". Après la cessation des activités, la maison est devenue un salon de coiffure "Salon Eddy" (Eddy Vannerom). Aujourd'hui, c'est une résidence. La boucherie voisine Walschot a également disparu depuis.
Photo : Eddy Vannerom
Photo : collection communale
Photo : François Swaelens
Café "L'Avenir" au 83 de la rue du Tilleul, où se trouvait Christophe Bikes.
De gauche à droite sur la deuxième photo: Ernest "Nezze" Swaelens, devenu plus tard président du Motor Club (voir rubrique AMCR), à côté de lui sa mère Mieke Danneel, à côté de lui son père François et sa tante Bertha Swaelens. Le petit garçon à droite ne nous est pas connu (1937-38).
Photo : collection Jacques Devillé
Photo (2010): https://beeldbank.onroerenderfgoed.be/
Dans le virage de la rue du Tilleul, en face de la petite chapelle, il y avait aussi un café (nom inconnu). D'après la publicité "Pacha" à la porte d'entrée, on pouvait certainement y boire un café. La maison a été rénovée dans les années 1920, avec un étage supérieur et les façades ont été recouvertes de Cimorné vert. En haut de la porte principale, il y a un motif représentant un tournesol, également exécuté en Cimorné. Plus tard, le bâtiement va abriter un magasin de légumes et une fleuriste (Hilde Mosselmans). La photo la plus ancienne ne montre pas encore la menuiserie attenante Duson.
Photo : collection Eddy Vannerom
Le café "Neke van de Suisse" était situé à côté de la chapelle, dans la rue du Tilleul, juste avant la descente vers Kwadeplas. La propriété a disparu pour faire place à un grand parking. Neke a ensuite ouvert un café (nouvellement construit) dans la rue du Tilleul. Ce commerce a été repris par sa fille pour en faire un restaurant italien. Le père de Neke était Suisse à l'église de Rhode, d'où son surnom.
Photo : Christian Nekkebroeck
Ons Parochiehuis n'est pas très ancien. La première partie (avec l'entrée principale) a été construite vers 1912. Un des premiers propriétaires du café était Hajnke Ceuppens (Hendrik Coppens), qui est parti vers 1918 pour devenir fermier à Kwadeplas. Une annexe avec un toit plat fut construite plus tard. A l'origine, le café s'appelait Het Gildenhuis. Les bâtiments, y compris la salle des fêtes attenante, ont aujourd'hui plus de 100 ans et sont toujours la propriété de la paroisse Saint-Genèse. Le Café est loué, depuis 22 ans, au couple Linda et Marc Hanssens-Vercruysse. Leurs efforts ont été couronnés à juste titre par le titre de "meilleur café de Rhode".
Une pinte est servie comme il faut...
Photo : collection Dominique Olivier
"Het Brouwershuis" de Michel Wauters (anciennement Van Aerden) disposait d'une grande salle à l'étage où la fanfare "Wel doen en laten zeggen" répétait. Les troupes de théâtre comme Les Arlequins de la famille Carpentier s'y produisaient également. Avec la kermesse de Rhode, il y avait toujours un bal avec les orchestres Ray Franky, The Noisemakers, The Sundowns...
L'homme qui est prêt à tirer avec son arc est Jules Denayer, beau-père de Pierre Depessemier, ancien éditeur dans la rue de la Station.
Henri Deras, avec une chemise blanche, prêt à tirer à l'arc, probablement lors d'un concours "tir à l'horizontale" dans la petite rue près de la maison communale.
Catherine avec sa fille Florentine
Au 51 de la rue du Village, il y avait le Café In de Wachtzaal (aujourd'hui un snack-bar turc) à côté du ruisseau Molenbeek et en face de la maison communale. Dans les années 1950, les propriétaires étaient le couple Henri Deras (1909-1962) et Catherine Louckx (1907-1985). Henri était également marchand de journaux. Tout le monde connaissait Henri sous le nom de "Ainken Iemer".
Photo : collection communale
Le café Contignac se trouvait juste en face de l'entrée de l'église et la bière provenait de la brasserie Degreef (Rodea). Le propriétaire du café, Contignac, était également chauffeur de bus (voir la rubrique les Rhodiens en voyage). La banque KBC se trouve aujourd'hui à cet endroit
Le Café 't Binnenhof était à l'origine le Café du Centre chez Adeline. Le nom du café (et du gérant) a changé plusieurs fois avant qu'Henri et Lisette Weemaels-Decock n'en deviennent propriétaires en 1984. Le panneau d'entrée avec Le Muscadet a été enlevé et remplacé par Het Binnenhof. Le Café a fait l'objet d'une rénovation complète. Avec Ons Parochiehuis et 't Klein Luik, Het Binnenhof était l'un des cafés les plus populaires de Rhode. On pouvait aussi y manger de délicieux spaghettis ou un plat froid. Pendant de nombreuses années, Het Binnenhof a accueilli les cyclotouristes de De Hoek, servi de local pour les supporters de La Rhodiennele et du cycliste professionnel Kenny Dehaeset. Aujourd'hui, c'est un restaurant : Mykonos.
Photo : Christian Nekkebroeck
Photo : collection Jacques Devillé
Sur la place du Village, à l'angle de la rue de l'Eglise, se trouvait le café Goreke, dont le mari était Pieke Voetbal, entraîneur populaire de La Rhodienne ; à l'arrière, il y avait également une salle (de danse). Plus tard, le café est devenu un magasin de chaussures et maintenant une pizzeria.
Photo (1937): Eddy Vannerom
Petit café situé dans le virage de la rue de la Fontaine (n° 29), près de l'église (aujourd'hui maison voisine de la boulangerie Nyla Rose).
Entrée du café. La dame debout à droite est la propriétaire Margeurite Vanrossum. La dame en bas à gauche, accroupie, est sa fille Georgette.
Photo : Eddy Vannerom
Les pierres tombales en face du café. La personne à droite Gustaaf Vannerom. Le mari de leur fille Georgette.
Photo : Eddy Vannerom
Lorsque la mère de Margeurite Vanrossum est devenue aveugle, elle a décidé de s'occuper d'elle. Elle abandonne son emploi d'ouvrière et ouvre le café Renova dans la rue de la Fontaine, deux maisons plus bas que le café Ons Parochiehuis. Avec son mari Jules Swalus, qui continuait à travailler dans une usine d'Uccle, ils eurent une fille, Georgette. Le café était très animé et leur fille était un atout pour attirer de nombreux célibataires. Margeurite et Jules vendaient également des pierres tombales. Ces pierres tombales étaient exposées juste en face du café, sur un terrain sablonneux qui est aujourd'hui le parking situé juste en face de Ons Parochiehuis. Au milieu des années 1960, le café a fermé ses portes. Ils ont continué à vendre des pierres tombales jusqu'à leur retraite.
Comptoir du café avec les propriétaires Marguerite Vanrossem et Jules Swalus à gauche.
Photo : Eddy Vannerom
Café intérieur avec, de gauche à droite, le facteur René Vanderlinden, leur fille Georgette Swalus, leur petit-fils Eddy Vannerom et un client Charel Vanmulder. La personne qui tourne le dos à l'appareil photo est inconnue.
Photo : Eddy Vannerom
Dans la rue du Village, il y avait le Café chez de Ju. Ju possédait également une boucherie où l'on pouvait acheter de la viande de cheval, d'où le surnom de Ju. Le café était adjacent aux bâtiments de la brasserie Algoet et au moulin à eau. Son fils Jean-Pierre Lanckriet était cycliste.
Anna et Clement de de Ju
Anna et Clement de de Ju
Anna et Clement de de Ju (1941)
Jean-Pierre Lanckriet
Photo : Roland Swalens
Dans la rue du Village, il y avait la Brasserie du Moulin (le bâtiment derrière l'Immo D&D). En 1546, Wolfaard Van De Cameren, sacristain à Rhode, construisit un moulin à papier le long du ruisseau Molenbeek, au centre de notre village. Au fil des ans, le moulin a changé de propriétaire et des annexes ont été ajoutées. En 1883, il devient la propriété de Franz Algoet-Meerts. A partir de 1910, la bière "Mühlbräu" (inspirée de la bière allemande, apparemment à la mode avant la première guerre mondiale) y était brassée et servie. Des appartements "Oasis" se trouvent aujourd'hui à l'emplacement de la brasserie. Des capsules de bière en porcelaine ont été retrouvées lors du nettoyage de l'étang.
Photo : Dominique Olivier
Photo : collection Eddy Vannerom
Le café Lindeboom appartenait au couple G. Degelas-Deneyer, parents de l'instituteur et plus tard directeur de l'école Wauterbos, Jules Degelas. Le père de Jules effectuait également des réparations de bicyclettes dans la remise située à l'arrière du café.
Photo : collection communale
Photo : Dominique Olivier
Le café-pension "Les Terrasses" se situait entre la chaussée de Braine l'Alleud et l'ancienne chaussée de Braine l'Alleud, légèrement plus haut que les salles d'exposition de Vastiau. Il s'agit aujourd'hui d'une maison avec un toit, mais les terrasses sont encore partiellement visibles. Depuis les terrasses, on avait une belle vue sur Alsemberg.
Photo : Dominique Olivier
Photo: Eddy Vannerom
Le « Café au Bon Air » se situait au numéro 147 le long de la Chaussée de Braine-l'Alleud. Il s’agissait d’un café en style Art déco qui formait un angle pointu avec rue au Bois. Il a été construit en 1937 (l'architecte était Jean Albert, Bourgemestre d'Alsemberg), le rez-de-chaussée était garni en Cimorné, aujourd'hui repeint. Actuellement, ce café est devenu le Restaurant "Chez Eddy" (pour en savoir plus, consultez notre rubrique promenade Sainte-Gertrude).
Nous n'avons que peu de photos de cafés dans le quartier de Tenbroek. Nous en avons toutefois trouvé une : le café 't Fort mais pas de la façade : à l'arrière du café se trouvait un stand de tir à l'arc. Cette photo date de 1966, avec Jules Denayer au centre, vainqueur d'un concours de tir à l'arc, entouré de ses adversaires et de ses amis. À gauche de la photo, Georges Berghmans, fils des propriétaires Maria et Miel Berghmans-Deproost, est en tenue militaire. Le propriétaire du café, Miel, se tient derrière Jules Denayer (avec la casquette). 't Fort était situé sur le chemin du Champ de l'Eglise, près de la petite église de Tenbroek.
Le Café In De Kroon (chez de Witte) à Tenbroek était le local du club cycliste Rode Sportief, local colombophile et aussi un lieu de rencontre du VAB, où l'on passait les épreuves théoriques pour l'obtention du permis de conduire.
A la kermesse de Tenbroek, il y avait toujours un bal. Les jeunes du tristement célèbre quartier de la gare de Linkebeek, "Matadi", venaient volontiers s'y battre.
L'affaire a ensuite été transformée en magasin de vélos de Paul Godeau.
Photo: Krista Vandenbosch
Auberge "Het Wit Paard" des époux Ost-De Decker
Frontalière (avec Alsemberg) mais toujours dans le quartier de Tenbroek. Une belle photo de 1932, avec devant l'entrée du café, (de gauche à droite) le garde-chasse, un client du café, le propriétaire du café Jean-Baptiste Ost avec sa fille cadette Elisabeth, alors enceinte, et à l'extrême droite, son épouse Johanna De Decker.
"Het Wit Paard" était situé sur la chaussée de Hal, juste avant la descente vers la JB Woutersstraat, à l'époque une route en terre avec quelques pavés.
Rhode n'avait pas beaucoup de "dancings"... Le Roxy était une exception, situé à l'angle de la chaussée de Halle et de la rue Basse (en face de l'AVEVE). A l'origine un café "ordinaire", autrefois le Club70 avec Georges, puis "le Rustiek" de Monsieur et Madame Verbeeck (surnommés Mamy et Papy) et enfin le dancing Roxy.
Sept Fontaines était un des endroits favoris des Bruxellois pour se promener le dimanche après-midi. Ils venaient y déguster une bière régionale sur la terrasse couverte au bord de l'étang, faire une partie d'aviron ou pêcher. Avant la guerre, il s'agissait d'un café-restaurant et d'une pension, appartenant à M. Vermander. Au fil des ans, l'établissement est devenu tantôt un café, puis un restaurant, un hôtel, selon le gérant. La petite rue devant le café s'appelait à l'origine Dietschrodeweg, un nom médiéval, Dietsch signifiant flamand. Cette rue, située près du moulin à eau, servait de barrage pour retenir l'eau de l'étang principal.