Avec l'essor de la radio et de la télévision, nos associations de chant et nos fanfares ont progressivement disparu. La musique était disponible à domicile. Ces associations ont pourtant joué un rôle important dans notre village. A chaque manifestation, cortège, inauguration, funérailles, les musiciens ouvraient la marche. Ces associations étaient bien introduites dans la vie populaire. Une sortie de fanfare entraînait généralement une grande consommation de bière. Lors d'un cortège au départ de l’église du centre jusqu’à l’église de de Hoek, la fanfare jouait un « aireke » devant chaque café. Les musiciens étaient récompensés par une bière. Compte tenu du nombre de cafés à cette époque dans la rue du Tilleul, les musiciens jouaient déjà beaucoup de fausses notes lorsqu’ils arrivaient à la Place Royale...
Rhode Autrefois ne possède pas de photos de ces différentes associations. Les villageois qui en possèdent peuvent toujours les transmettre par e-mail ou les remettre au webmaster !
1915 est considérée comme l'année de fondation de la chorale Sainte Cécile. Ce sont des enseignants et vicaires locaux qui alimentaient la vie culturelle à Rode qui sont à la source de cette initiative. Influencés par une visite des Pères Blancs de Tongerlo dans les années 1940, la chorale était autorisée à chanter devant l’autel de Ste-Marie au lieu de rester dans le jubé. Ils estimaient que c’était plus liturgique.
Quelques décennies plus tard, une chorale de femmes a également été fondée et à partir des années ‘70, on l’a appelée la Chorale mixte Genesius. Cette chorale donnait régulièrement un « concert dans l’église ».
Jusqu’à ce jour, les membres de la chorale s’investissent pour égayer les célébrations eucharistiques et représentent un lien fort dans la vie paroissiale.
1858-1910
Local : auberge JB. Dandoy, angle rue de l’Eglise-chemin du Verger
Les membres portaient un uniforme : blouse bleue, pantalon blanc à rayures noires, chapeau et bâton.
1866-1932
Local : Place Royale
Cette association s'appelait à l'origine “Les Chasseurs de la Montagne”. Les membres
portaient un uniforme : casquette de soldat rouge, blouse noire avec cravate blanche, pantalon rouge avec une large rayure et un fusil en bois.
1913-1930
Local : rue Hof-ten-Hout, menuiserie De Mol-Fellemans
Vers 1940 – 196?
Lokcal : Maison paroissiale
1879-196?
Local : au coin de la rue Termeulen et de la rue de la Station, plus tard Brouwershuis à la rue de l’Eglise.
Cette fanfare était à l'origine « Bien faire et laisser dire ». Eugène de Meurs, propriétaire de la Papeterie, le baron Etienne Rolin, Georges Straete, ancien maire, Gustaaf Swaelens, Fons Van der Gucht, figuraient parmi les membres « d'honneur ».
La fanfare vers 1965 - Photo : Marc Hindrijckx
Georges Straete
Gustaaf Swaelens
Eugène de Meurs
Fons Van der Gucht
1880 – 1940
Local : à Tenbroek
1900 - 1913
Local: à de Hoek
Fondée par le curé Van Overstraeten, elle est devenue « Willen is kunnen » de 1923 à 1940
1876-?
Créé dans les années 1950.
Les Gymfriends étaient les trompettistes du groupe de gymnastes Sint-Genesius.
Photo : Marcel Hals
Jefke Louckx
Jefke Louckx (12/08/1943), fils adoptif de Jules et Fanny, qui tenaient un café sur la Place Royale et également marchands de glaces, est devenu champion du monde d'accordéon à l'âge de 15 ans. Jefke était une grande star des foires annuelles et kermesses à la fin des années 1950. Il jouait aussi dans le café de ses parents le samedi soir.
Danny Van de Velde (de la rue Neuve) et Patrick Vandenplas (de l’avenue Hoogveld) sont également devenus champions d'accordéon dans les années 1970. Mieke Maeckelbergh (Wauterbos) et les soeurs Lutgarde et Carina Swalens (Tenbroek) étaient également accordéonistes.
Danny Van de Velde
Roman Parijs (°1929 +2010) était le nom de scène de Frans Deboeck, courtier d'assurances à Tenbroek et chanteur de charme après ses heures. Il a fait quelques disques et passait régulièrement à la radio. Ses disques : Als het haantje kraait, Sympathie, Chanson d’Amour, Zinneke, Every day…
A la fin de sa carrière il chantait dans les maisons de repos.
Marcel Maas (°1897 +1950) était un pianiste belgo-néerlandais, né en France. Maas jouait un très large répertoire de compositeurs modernes jusqu’à Bach. En 1933, il devint professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles. Avec sa femme Jeanne Mertens, il vécut quelque temps dans la ferme "Krechtenbroek", à l’avenue de la Libération. Ils firent rénover une partie de la ferme en une salle de concert et donnèrent régulièrement des représentations.
Eduardo del Pueyo (°1905 +1986) est considéré comme l'un des plus grands virtuoses du piano du XXe siècle. En raison de la guerre civile (espagnole), la famille Del Pueyo s'enfuit vers la Belgique en 1935 et s'installe à Bruxelles. Il épousa la peintre belge Josette Smith. A partir de la fin des années 40, il devint professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Parmi ses amis, comptait la Reine Elisabeth. Del Pueyo a été membre du jury et conseiller lors des Concours de piano Reine Elisabeth et fut régulièrement invité en tant que membre du jury dans des concours internationaux de piano. Il est enterré à l'entrée principale du cimetière de Rhode, à côté du bureau du gardien.