Quartier familial des années 1980
Texte écrit par Christian Nekkebroeck
Avec nos remerciements à Marc D’Hondt, Patrick Truyaert et Jef Vankeerberghen pour les faits!
Vue d'ensemble du quartier fin des années 1970 - Photo: Christian Nekkebroeck
Le quartier Smoutmolen/Steenvoorde était à l'origine les terres agricoles du Hof ten Steenvoorde (en 1483, Hugo van Doverijn, ancien écuyer de Charles le Téméraire, en était encore le propriétaire). La ferme était située à l'angle de Bierenberg/rue de l'Ecole (aujourd'hui la maison numéro 4 sur le Bierenberg) et a maintenant fait place à quelques petites maisons. Un ancien escalier (encore visible) laisse supposer que l'entrée de l'habitation se trouvait à cet endroit. La ferme a depuis (très) longtemps disparu.
Le dessin à la plume montre encore le "vieil" escalier existant, de la ferme. Il n'y a aucun document décrivant comment et quand la ferme a disparu.
Hof-te-Steenvoorde - Source: Ucclensia nr 49.
Photo: Carlos Papadopoulos
Le sol du "Bergenvelt" (constitué de sable et de pierre) n'était pas si favorable à l'agriculture.
À la fin des années 1970, les premiers travaux de terrassement et la construction des avenues asphaltées ont commencé. Un exploit audacieux, selon Jef Vankeerberghen qui en a été le témoin dès le début : il y avait une grande différence de niveau difficile à compenser. Il était également question de "sablière" à l'époque, mais il n'y en a jamais eu. Il n'y a pas eu d'extraction de sable. Les travaux se sont limités à la pose des avenues asphaltées.
Lors des excavations, Jef Vankeerberghen est tombé sur plusieurs de ces lourds minerais de fer.
Steenvoorde, vue du dessus - Photo: Carlos Papadopoulos
Steenvoorde vue du dessous
Photo: Carlos Papadopoulos
La photo aérienne (en haut) montre la rue de l'Ecole au premier plan, la rue des Chevaux à droite et à l'arrière-plan, le nouveau quartier de logements sociaux entre la voie ferrée et la rue du Grillon. Un peu plus bas se trouve la prairie qui sera transformée en lotissement vers la fin des années 1970. Les noms des rues ont été choisis en fonction de leur passé historique (Smoutmolen, Steenvoorde...). Cela a provoqué un certain ressentiment lors de la réunion du conseil communal de l'époque ; ces noms ne pouvaient pas être traduits en français. La vente des parcelles s'est déroulée avec succès. Le quartier est proche de la gare de de Hoek, ce qui constitue un avantage pour les navetteurs. L'obligation de construction était très courte : endéans les deux ans, presque tout a été construit.
Avant les années '60, une briqueterie était active à l'emplacement du quartier social (il y avait de l'argile à cet endroit). Lorsque la briqueterie a terminé ses activités, le chemin était dégagé le long de la voie ferrée et l'on pouvait se promener le long du chemin de fer de la Drève des Cochons à Waterloo jusqu'au pont de la rue du Culot. Ce chemin a été à nouveau interrompu lors de la construction du quartier social. Un passage a été créé assez récemment au niveau du quai afin d'éviter que les habitants du quartier n'aient à gravir la montée vers la rue du Hameau, ce qui fut le cas pendant de nombreuses années.
Petite rue Smoutmolen avec entrée quai 2
Photo: Christian Nekkebroeck
En août 1982, la première (et aussi la dernière) fête de quartier a été organisée sur la petit plaine du carrefour Steenvoorde-Smoutmolen. Les organisateurs étaient Michel Bousmans, Jacques Engels, Lode Lemmens et Patrick Truyaert. C'était l'occasion pour les jeunes couples de faire connaissance avec leurs voisins. Les recettes du barbecue étaient censées servir à la construction d'une aire de jeux. Cela ne s'est jamais concrétisé car il y avait trop d'opposition.
Photo: Marc D’Hondt
Photo: Marc D’Hondt
Photo: Marc D’Hondt
La dame à gauche sur la photo est Monique De Baetzelier (sœur de la présentatrice de VTM / Tien om te Zien, Anne). Elle figurait parmi les premiers résidents du quartier. A l'arrière, avec un T-shirt rayé, l'ancien cycliste Jean-Pierre Van Lancker et sa femme Hankey.- Photo : Marc D'Hondt.
Michel Bousmans, traiteur réputé, et Jan Manigart, également actif dans le domaine de la restauration, se sont occupés de ce barbecue à la perfection. Presque tous les membres du lotissement étaient présents, la nourriture était plus qu'abondante et la musique a résonné jusque tard dans la nuit. Pour beaucoup, ce fut une rencontre agréable et inoubliable, selon Marc D'Hondt, habitant du quartier.
